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Mais cet idéal de la raison se heurte à la matérialité des esprits qui naissent, génération après génération, et qui, à chacune d'entre elles, ont besoin d'être éduqués. Mais l'éducation elle-même, si elle est nécessaire, ne suffit pas, car la lutte contre les préjugés est la tâche de chaque individu en particulier et demande donc un effort personnel. En finir avec les préjugés est donc l'idéal d'une humanité rationnelle, mais un idéal d'autant plus difficile à atteindre que chaque individu doit y apporter sa part, sans exception d'aucun.
D'après lui ce sont l'opinion de deux ou trois personnes qui influent un grand nombre d'autre personne, mais en plus, les personnes ayant un avis différent du préjugé passerait pour "des esprits inquiets, en révolte contre des opinions universellement admises, et des impertinent qui se croyaient plus malins que tout le monde". C'est donc l'influence et le manque de connaissance qui nous pousse à soutenir ces thèses infondées. Il est donc impossible d'arrêter leur propagation, et même si on arrivait à démontrer qu'un préjugé est faux il y aura toujours deux ou trois personnes pour en créer de nouveaux. De plus, ils sont naturels, ils nous entourent et sont partout et font donc partie de la normalité, on ne les questionne plus et on leur fait confiance. Depuis notre enfance on est confronté aux préjugés sans même s'en rendre compte puisque lorsque l'on est enfant on ne pense pas encore par nous même. Résultats pour "philo peut+vaincre+prejuge+". Alors nos parents et nos professeurs sont là pour nous former mais ce n'est que de l'enseignement et ça nous opprime et nous empêche de penser par nous même.
D'où le caractère irrationnel du préjugé et l'effet quasiment « hypnotique » qu'il exerce sur ses adeptes. 3 C'est ce qui entraîne à soupçonner que le préjugé révèle un défaut de pensée, plutôt que de connaissance oumême de logique: en transformant la simple possibilité de ce qui est cru en certitude absolue de ce qui est su, iltémoigne d'une radicalité qui relève de l'illusion. Peut-on vaincre un préjugé ?. Or, l'illusion survit à son élucidation parce qu'à la différence del'erreur elle est sous-tendue par des désirs ou des intérêts, qui ne sont pas supprimés mais tout au plus déplacéspar une critique rationnelle. C'est pourquoi nombre de préjugés, bien que cent fois réfutés, renaissentinlassablement, fût-ce sous des formes masquées. Mais, à vouloir s'imposer comme des évidences universellementpartagées, les préjugés trahissent le besoin d'en appeler à un argument d'autorité, comme s'ils pressentaientobscurément leur partialité ou leur non-sens (exemple: les préjugés ethnocentriques et leurs avatars connus:xénophobie, racisme).
● La croyance: on substitue la simple conviction subjective à une connaissance objective. Vous pouviez remarquer que la lutte contre les préjugés est l'un des combats majeurs de la philosophie, de Socrate à Descartes et au delà avec le combat des Lumières contre la superstition. Généralement vous pouviez dire que la meilleure façon de lutter contre les préjugés c'est: ● De faire usage de son esprit, d'être capable, comme dit Kant de se "servir de son entendement". Peut on vaincre un préjugé dissertation philosophie 1. Il s'agit pour cela de se libérer des "tutelles" et de faire l'effort de penser par soi-même. ● De prendre le temps de la réflexion en évitant de conclure trop rapidement à partir d'observations incomplètes. C'est l'exemple que donne Descartes dans sa philosophie. Il fait l'effort de se retirer du monde pour prendre le temps d'examiner ses connaissances et de les amener au niveau de la raison ( doute méthodique). A l'optimisme philosophique, vous pouviez opposer un pessimisme tempéré. En effet, la lutte contre les préjugés est sans cesse à reprendre car c'est chaque individu qui doit la conduire pour lui-même au moins "une fois dans sa vie" (Descartes).
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Aussi sont-ils fermement condamnés comme ce qui nous empêche de connaître et de reconnaître la vérité. Pour rechercher méthodiquement celle-ci, il faut travailler à traquer les mauvais préjugés, les débusquer pour s'en affranchir. B - LA FORCE DES PREJUGES: LA BETISE Si les préjugés font obstacle au jugement vrai, il est notable que Descartes, à leur endroit, réitère les mises en garde. En effet, si les préjugés sont évidemment erronés, ils possèdent une force qui met en echec jusqu'aux preuves les plus probantes. Leur bêtise n'a donc d'égale que leur intelligence du subterfuge, qui leur permet de se maquiller et de revêtir l'apparence du vrai. En fait, un préjugé, même absurde, peut posséder une force pouvant mettre en échec la raison. Peut on vaincre un préjugé dissertation philosophie.com. Il est donc d'autant plus mauvais qu'il est indéracinable. C - REHABILITATION DES PREJUGES?? Redoutables adversaires de l'accès à la connaissance, les préjugés méritent une considération affranchie du préjugé selon lequel ils sont caractérisés par leur faiblesse.
). Ainsi la thématique de la lutte contre le préjugé est problématique. Peut-on penser sans préjuger ?. Il faut trouver un biais, une préspective de pensée qui permette de lui donner un caractère nécessaire. Ici je vous renvoie à trois auteurs essentiels pour cette réflexion: Platon, Descartes et Spinoza, et à au moins deux textes incontournables: le texte de la première méditation métaphysique de Descartes et le texte de l'Appendice à la première partie de L'Ethique de Spinoza (sur les préjugés, celui en particulier des causes finales). Voilà donc qq indications destinées à vous aider à réfléchir au sujet et à problématiser, et ainsi à démarrer votre travail de dissertation. N'hésitez pas à demander des précisions supplémentaires. Bon courage "