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« De l'institution des enfants », chapitre 26. Ecrit pour Madame Diane de Foix, Comtesse de Gurson, qui attendait unenfant. Montaigne, essais, livre 1, chapitre 26 - 504 Mots | Etudier. Ici, Montaigne propose une « bonne éducation » à la comtesse pour son enfant. De plus, il s'agit d'un discours polémique ( débat). ( LECTURE) Problématique: Quelle est l'éducation idéale selon Montaigne? I- Une critique de l'éducation traditionnelle 1- L'apprentissage par coeur 2- L'éducation collective 3- L'éducation par le gain II- Ce que propose Montaignecomme éducation 1- Une éducation adaptée à chacun 2- Une ouverture d'esprit par soi-même III- La volonté de convaincre 1- Les différentes argumentations 2- Les images données par Montaigne I- Une critique de l'éducation traditionnelle 1- L'apprentissage par coeur « On ne cesse de criailler à nos oreilles, comme qui verserait dans un entonnoir » l. 14 Comparaison entrel'apprentissage et un entonnoir = « bourrage de crâne » « Qu'il ne lui demande pas seulement compte des mots de sa leçon, mais du sens et de la substance » l.
SEQUENCE 1 1- DE L INSTITUTION DES ENFANTS FICHE BAC: Montaigne, Essais, Livre I chapitre 26, « De l'institution des enfants » I)Introduction a) Montaigne (1533-1592) Mars 1562: Guerres de Religions. Humaniste = Il apprend le latin qui devient sa langue maternelle. Entre au collège où il apprend le grec, le théâtre, le français, la rhétorique. Montaigne essais livre 1 chapitre 26 4. Il a son bac. Fait des études dedroit et de philosophie. En 1568, Montaigne s'enferme dans une tour ( rez-de-chaussée: Chapelle, 1er étage: chambre, 2e étage: bibliothèque. ) et consacre son temps à l'étude et à la réflexion. Il voyage alors qu'il est atteint d'une maladie, en Allemagne, Autriche, Italie… b) Le texte Les Essais C'est en 1572 que Montaigne les écrits cependant la première édition ne paraît qu'en contiennent en tout trois livres ( 107 chapitres) dans lesquels Montaigne examine de nombreux sujets. Dans un premier temps, il s'agit de réflexions tirées d'écrits anciens ( Sénèque, Horace, Platon, Virgile…); puis ensuite, d'idées que présente et propose Montaigne.
Considerons au travers de quels nuages, et comment à tastons on nous meine à la cognoissance de la pluspart des choses qui nous sont entre mains: certes nous trouverons que c'est plustost accoustumance, que science, qui nous en oste l'estrangeté: Jam nemo fessus satiate videndi, Suspicere in cæli dignatur lucida templa, et que ces choses là, si elles nous estoyent presentees de nouveau, nous les trouverions autant ou plus incroyables qu'aucunes autres. si nunc primum mortalibus adsint Ex improviso, ceu sint objecta repente, Nil magis his rebus poterat mirabile dici, Aut minus ante quod auderent fore credere gentes. Montaigne essais livre 1 chapitre 26 mars. Celuy qui n'avoit jamais veu de riviere, à la premiere qu'il rencontra, il pensa que ce fust l'Ocean: et les choses qui sont à nostre cognoissance les plus grandes, nous les jugeons estre les extremes que nature face en ce genre. Scilicet et fluvius qui non est maximus, ei est Qui non antè aliquem majorem vidit, et ingens Arbor homoque videtur, Et omnia de genere omni Maxima quæ vidit quisque, hæc ingentia fingit.
IL se doit, de plus, être doté de qualités. Le souhait « je voudrais qu'on fut soucieux de lui choisir un guide qui eut plutôt la tète bien faite que bien pleine » qui sans les opposer malgré le parallélisme syntaxique privilégie l'intelligence (tête bien faite faite) aux savoirs (tête bien pleine) souligne que le précepteur doit savoir avant tout réfléchir. De plus, il doit être pourvu de qualités morales. Montaigne essais livre 1 chapitre 26 2016. Le superlatif de supériorité « plus la valeur morale et l'intelligence que la science » le prouve. Ce qui peut paraître novateur de l'élève plutôt que sur l'apprentissage passif. En effet, c'est grâce à ses propres expériences que l'enfant expérimente, découvre, déduit. L'énumération « gouter les choses, les choisir, les discerner d'elle meme », ainsi que le chiasme « quelquefois en lui ouvrant le chemin, quelquefois en le lui faisant ouvrir » corroborent ce propos. En outre, la parole de l'enfant est mise en valeur avant celle du ''maitre''. L'injonction « je veux qu'il écoute sont disciple (l'enfant) parle à son tour » confirme cette idée.