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Ce manque d'harmonisation dans les termes employés étant source d'insécurité juridique, le nouvel article L. 441-9-1 réécrit par l'ordonnance prévoit finalement une date unique d'émission de la facture. Article L. 441-3-1 du Code de commerce. Il renvoie dans le code de commerce aux dispositions du code général des impôts en disposant: " Le vendeur est tenu de délivrer la facture dès la réalisation de la livraison ou de la prestation de services au sens du 3 du I de l'article 289 du code général des impôts ". Remarque: suivant l'article 256, II, 1° est considéré comme livraison d'un bien, le transfert du pouvoir de disposer d'un bien corporel comme un propriétaire tandis que le 3° de ce même article indique que sont également considérés comme livraison de biens, « la remise matérielle d'un bien meuble corporel » L'adresse de facturation et le numéro de bon de commande comme nouvelles mentions obligatoires à porter sur les factures Outre l'élément de preuve d'une opération, la facture constitue également un justificatif comptable.
Le demandeur ayant saisi la CEPC soutenait que les dispositions de l'ex-article L. 441-7 du Code de commerce n'avaient pas vocation à s'appliquer dans une telle configuration et prenait, à cette fin, appui sur deux avis précédemment rendus par la CEPC dans des relations commerciales quasi-analogues (Avis n°13-01 et Avis n°16-6). L 441 3 du code de commerce algerien. Dans son Avis n°13-01, la CEPC avait estimé que dans le cadre d'une relation entre des fournisseurs et des entreprises du secteur café-hôtellerie-restauration (CHR), ces dernières ne pouvaient être qualifiées ni de distributeurs ni de prestataires de services au sens de l'ex-article L. 441-7 du code de commerce, « dès lors que dans le cadre de leurs activités, ils transforment les produits qu'ils revendent à leurs clients dans le cadre d'une prestation de service globale (service par un personnel, qualité, ambiance…). » Dans son avis n°16-6, la CEPC avait admis que cette position était également applicable à un réseau de restauration rapide qui offre trois types de prestations aux consommateurs: service de restauration sur place, service de vente à emporter, et service de livraison à domicile.
L'avis n'est donc pas transposable aux situations dans lesquelles la vente serait effectuée au sein de ce complexe, par un tiers. Note d'actualité Grall & Associés – Avocat Droit de la Concurrence
Code de commerce: article L441-3-1 Article L. 441-3-1 du Code de commerce Article précédent - Article suivant - Liste des articles A l'exception des produits destinés à être vendus en ferme sur un marché physique de gros par le producteur ou l'organisation de producteurs, les fruits et légumes frais destinés à la vente ou à la revente à un professionnel établi en France doivent, lors de leur transport sur le territoire national, y compris dans l'enceinte des marchés d'intérêt national, être accompagnés d'un bon de commande établi par l'acheteur ou d'un contrat passé avec le commissionnaire ou le mandataire. Le bon de commande doit mentionner le nom des parties, leur adresse, la date de la commande, la quantité, les modalités de détermination du prix et la dénomination précise des produits. L 441 3 du code de commerce dz. Le contrat doit mentionner le nom des parties, leur adresse, sa date, son objet ainsi que les conditions de fixation du prix payé au fournisseur et de rémunération du commissionnaire ou du mandataire.
En effet, la CEPC a considéré que même si ces deux dernières activités ne constituent pas des « CHR » classiques « le point déterminant est que la revente des produits en l'état comme des boissons s'inscrit bien dans le cadre d'une prestation de service globale dans laquelle le client se voit remettre ou livrer chez lui, par coursier, un repas complet. La revente en l'état de produits alimentaires apparaît donc comme un élément accessoire d'une prestation de service globale ». Il revenait donc à la CEPC de déterminer si l'analyse qu'elle avait faite dans ses deux avis antérieurs était transposable à la situation des entreprises exploitant des complexes cinématographiques: « En d'autres termes, celles-ci doivent-elles être considérées, en raison du fait que la revente de produits alimentaires en l'état serait un accessoire d'une prestation de service globale rendue aux clients, comme ne pouvant être qualifiées de « distributeur » ou de « prestataire de services » au sens des dispositions de l'ex-article L.