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Proscrit, regarde les roses; Mai joyeux, de l'aube en pleurs Les reçoit toutes écloses; Proscrit, regarde les fleurs. - Je pense Aux roses que je semai. Le mois de mai sans la France, Ce n'est pas le mois de mai. Poésie le nid sous les roses du. Proscrit, regarde les tombes; Mai, qui rit aux cieux si beaux, Sous les baisers des colombes Fait palpiter les tombeaux. - Je pense Aux yeux chers que je fermai. Proscrit, regarde les branches, Les branches où sont les nids; Mai les remplit d'ailes blanches Et de soupirs infinis. - Je pense Aux nids charmants où j'aimai. Le mois de mai sans la France, Ce n'est pas le mois de mai.
Oui, va prier à l'église, Va; mais regarde en passant, Sous la vieille voûte grise, Ce petit nid innocent. Aux grands temples où l'on prie Le martinet, frais et pur, Suspend la maçonnerie Qui contient le plus d'azur. La couvée est dans la mousse Du portail qui s'attendrit; Elle sent la chaleur douce Des ailes de Jésus-Christ. L'église, où l'ombre flamboie, Vibre, émue à ce doux bruit; Les oiseaux sont pleins de joie, La pierre est pleine de nuit. Les saints, graves personnages, Sous les porches palpitants, Aiment ces doux voisinages Du baiser et du printemps. Les vierges et les prophètes, Se penchent dans l'âpre tour, Sur ces ruches d'oiseaux faites Pour le divin miel amour. L'oiseau se perche sur l'ange; L'apôtre rit sous l'arceau. « Bonjour, saint! Poème - Une Rose en Bouton | Forum poésie et écriture Poèmes et Poètes - JePoemes.com. » dit la mésange. Le saint dit: « Bonjour, oiseau! » Les cathédrales sont belles Et hautes sous le ciel bleu; Mais le nid des hirondelles Est l'édifice de Dieu, Lagny, juin 18…
Elle est l'infante, elle a cinq ans, elle dédaigne. Car les enfants des rois sont ainsi; leurs fronts blancs Portent un cercle d'ombre, et leurs pas chancelants Sont des commencements de règne. Poésie le nid sous les roses 2018. Elle respire Sa fleur en attendant qu'on lui cueille un empire; Et son regard, déjà royal, dit: C'est à moi. Il sort d'elle un amour mêlé d'un vague effroi. Si quelqu'un, la voyant si tremblante et si frêle, Fût-ce pour la sauver, mettait la main sur elle, Avant qu'il eût pu faire un pas ou dire un mot, Il aurait sur le front l'ombre de l'échafaud. La douce enfant sourit, ne faisant autre chose Que de vivre et d'avoir dans la main une rose, Et d'être là devant le ciel, parmi les fleurs. Le jour s'éteint; les nids chuchotent, querelleurs; Les pourpres du couchant sont dans les branches d'arbre; La rougeur monte au front des déesses de marbre Qui semblent palpiter sentant venir la nuit; Et tout ce qui planait redescend; plus de bruit, Plus de flamme; le soir mystérieux recueille Le soleil sous la vague et l'oiseau sous la feuille.
Auteur ou responsable intellectuel Interprète(s): Verdier, Monique. Chant Toja, Jacques (1929-1996). Voix parlée Sapin, Daniel. Poésie le nid sous les roses 2017. Hautbois Guerin, Jeanne Andrée. Piano Dumesnil, Jacques (1903-1998). Interprète Bouquet, Michel (1925-2022). Voix parlée Bosc, Denise (1919-2002). Interprète Genre non contrôlé: LITTERATURE (PNAV MARQUES) MELODIES Référence(s) commerciale(s): Encyclopédie sonore 190E954 Marque: L'Encyclopédie Sonore Voir les notices liées en tant que Responsabilité commerciale ES Identifiant de la notice: ark:/12148/cb37870590b Notice n°: FRBNF37870590 Cette notice appartient à l' univers musique