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Enhardis à ce point d' interroger leur maître, Des mortels devant eux oseront te citer: Pourquoi leurs maux? Pourquoi ton caprice et ta haine? Oui, ton juge t' attend, - la conscience humaine; Elle ne peut t' absoudre et va te rejeter. Le voilà, ce vengeur promis à ma détresse! Poésie la difference. Ah! quel souffle épuré d' amour et d' allégresse En traversant le monde enivrera mon cœur Le jour où, moins hardie encor que magnanime, Au lieu de l' accuser, ton auguste victime Niera son oppresseur! Délivré de la Foi comme d'un mauvais rêve, L ' homme répudiera les tyrans immortels, Et n'ira plus, en proie à des terreurs sans trêve, Se courber lâchement au pied de tes autels. Las de le trouver sourd, il croira le ciel vide. Jetant sur toi son voile éternel et splendide, La Nature déjà te cache à son regard; Il ne découvrira dans l' univers sans borne, Pour tout Dieu désormais, qu'un couple aveugle et morne, La Force et le Hasard. Montre-toi, Jupiter, éclate alors, fulmine, Contre ce fugitif à ton joug échappé!
Plein d' espoir et d' audace, en mes vastes desseins J ' aurais sans hésiter mis les cieux au pillage, Pour le doter après du fruit de mes larcins. Je t'ai ravi le feu; de conquête en conquête J ' arrachais de tes mains ton sceptre révéré. Grand Dieu! ta foudre à temps éclata sur ma tête; Encore un attentat, l' homme était délivré! La voici donc ma faute, exécrable et sublime. Compatir, quel forfait! Se dévouer, quel crime! Quoi! Classe de CM2. École Saint Louis des Français.: Poésie : la différence. | Poesie, Cm2, Différence. j' aurais, impuni, défiant tes rigueurs, Ouvert aux opprimés mes bras libérateurs? Insensé! m'être ému quand la pitié s' expie! Pourtant c'est Prométhée, oui, c'est ce même impie Qui naguère t' aidait à vaincre les Titans. J ' étais à tes côtés dans l' ardente mêlée; Tandis que mes conseils guidaient les combattants, Mes coups faisaient trembler la demeure étoilée. Il s' agissait pour moi du sort de l' univers: Je voulais en finir avec les dieux pervers. Ton règne allait m' ouvrir cette ère pacifique Que mon cœur transporté saluait de ses vœux. En son cours éthéré le soleil magnifique N ' aurait plus éclairé que des êtres heureux.
L'homme noir se demande alors pourquoi on les appelle des hommes de couleur! Merci à Inélie pour cette découverte! Mes élèves apprendront ce poème, une fois cette séance terminée. Je posterai la fiche poésie à ce moment. Classe de CM2. École Saint Louis des Français.: Poésie. La différence.. Voici donc ma trace écrite de ce débat. Mes élèves rangeront ces fiches dans le porte-vues de découverte du monde, dans la partie « Education civique » Homme de couleur: la différence Je travaillerai donc d'autres albums tout au long de l'année pour travailler sur la différence et un rallye lecture « Différence » est prévu. A suivre … Je laisserai au fur et à mesure les albums dans un bac « Le respect des autres », ainsi que les fiches « Questions » plastifiées. Chacun pourra relire les albums et s'amuser s'il le souhaite à relire les questionnaires, à y répondre dans sa tête ou à haute voix. Je laisserai aussi dans un coin de la classe les affiches de ces questions avec les réponses notées en collectif. Les prolongements En Arts plastiques. Des visages dessinés à la craie grasse en noir et des visages dessinés et coloriés avec les couleurs évoquées dans l'album.
Refusant dans ses maux de voir ta main divine, Par un pouvoir fatal il se dira frappé. Il tombera sans peur, sans plainte, sans prière; Et quand tu donnerais ton aigle et ton tonnerre Pour l' entendre pousser, au fort de son tourment, Un seul cri qui t' atteste, une injure, un blasphème, Il restera muet: ce silence suprême Sera ton châtiment. Tu n' auras plus que moi dans ton immense empire Pour croire encore en toi, funeste Déité. Poésie sur la différence. Plutôt nier le jour ou l'air que je respire Que ta puissance inique et que ta cruauté. Perdu dans cet azur, sur ces hauteurs sublimes, Ah! j'ai vu de trop près tes fureurs et tes crimes; J 'ai sous tes coups déjà trop souffert, trop saigné; Le doute est impossible à mon cœur indigné. Oui! tandis que du Mal, œuvre de ta colère, Renonçant désormais à sonder le mystère, L ' esprit humain ailleurs portera son flambeau, Seul je saurai le mot de cette énigme obscure, Et j' aurai reconnu, pour comble de torture, Un Dieu dans mon bourreau. Prométhée Poèmes de Louise Ackermann Citations de Louise Ackermann Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poème | Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 955 votes < 2 3 4 5 6 Les poèmes A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z Les poètes Z